Malik Zidi (Michaël) quitte la série ce vendredi 1er août, il dévoile les vraies raisons de son départ – Exclu. Demain nous appartient

Télé-Loisirs a interviewé en excluisivité Malik Zidi, dont le personnage de Michaël Feray se rend à la police dans l’épisode diffusé de Demain nous appartient ce vendredi 1er août 2025. Dans cet entretien, le comédien confirme son départ du feuilleton quotidien de TF1 et en explique les raisons.

Ce vendredi 1er août 2025, Demain nous appartient ne fête pas seulement sont 2000ème épisode. Le feuilleton quotidien de TF1 voit également le départ d’un guest, bien connu des téléspectateurs, et d’un de ses acteurs principaux. Arrivé dans DNA l’été dernier, Malik Zidi tire en effet sa révérence. Son personnage de Michaël Feray se rend à la police, admettant sa culpabilité dans le trafic de drogue et d’avoir tout fait pour faire accuser Judith du meurtre de Cyril. Pour le comédien, c’est la fin d’un chapitre de sa carrière, comme il le confirme dans cette interview accordée à Télé-Loisirs.

Demain nous appartient : “C’est un départ…”, Malik Zidi (Michaël Feray) explique pourquoi il quitte le feuilleton de TF1

Télé-Loisirs : Dans l’épisode de ce vendredi 1er août, Michaël Feray se rend à la police. Est-ce à dire que vous. quittez Demain nous appartient ?
Malik Zidi : Avec DNA, on ne sait jamais… Enfin, sauf lorsque votre personnage meurt ! Même s’il y a parfois des résurrections. En tout cas, c’est un départ pour un petit temps. Je ne sais pas si Michaël Feray reviendra ou pas. Il va rester au frais dans sa cellule en prison. Mais c’était prévu ainsi. C’était contractuel. J’avais signé pour un an.

Pourquoi avoir décidé de ne rester qu’un an ?
Je ne connaissais pas l'”objet” feuilleton quotidien. Je voulais essayer cette façon d’appréhender le métier, de travailler, d’apprendre ses textes. C’est pour cela que j’avais proposé à l’origine un an. Cela me paraissait déjà beaucoup. En général, on ne reste sur un tournage que quelques semaines. J’ai été magnifiquement accueilli sur DNA. Cela a constitué un nouveau chapitre dans ma carrière. J’ai beaucoup appris. En arrivant, j’ai aussi eu une sorte de choc thermique avec la quantité de travail vraiment folle. Pendant cette année, j’ai eu vraiment le temps d’infiltrer le personnage et de l’apprécier. Je n’ai jamais vécu un truc pareil. C’est quelque chose de très marquant dans mon parcours. J’ai eu du mal à me détacher de Feray. Il est vraiment là, quoi. Il est vraiment là.

Un an après, qu’avez-vous appris sur l’exercice de la quotidienne ?
Que j’ai un cerveau qui pouvait apprendre 500 pages en une semaine ! [Il sourit.] J’exagère mais c’est l’idée. La quantité et la qualité de mémorisation. Sur DNA, c’est très intense. C’est de l’adrénaline. On passe d’une scène d’arrestation à une séquence intime et juste après à un interrogatoire. C’est incroyable. En une journée, vous voyagez. Cela peut vraiment déstabiliser au départ. Mais je sens que je suis plus aguerri. J’ai appris encore une autre façon d’appréhender mon métier. Il y a un truc un peu kamikaze que j’aime énormément.

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Quand les producteurs vous présentent cette intrigue finale, est-ce que vous vous dites que c’est la bonne intrigue pour la sortie de Michaël Feray ?
Quand les scénaristes m’ont parlé de cette intrigue, j’ai trouvé ça vraiment génial pour le personnage. Je me suis dit que j’allais pouvoir développer une palette peu utilisée jusqu’alors avec Feray, en développant des choses. J’étais très content de ça. On en a discuté ensemble, en sachant que cette sortie ne se faisait pas sous la forme d’une mort.

Vous avez fini de tourner il y a quelques semaines. Qu’est-ce qui vous manque le plus ?
La cohésion, le groupe, l’énergie du matin, tous les comédiens croisés, les réalisateurs. Il y a une énergie très puissante, très belle, une belle ambiance, même si le travail est vraiment très dur parfois. Ce qui me manque le plus, c’est ça. D’ailleurs, on s’appelle souvent avec les acteurs du commissariat. On est restés des bons amis. C’est vraiment chouette. J’ai l’impression d’avoir lâché mon job au commissariat ! Il y a vraiment un truc avec ce décor du commissariat.

Quelle est l’intrigue qui vous a le plus marqué pendant cette année ?
Celle sur le violeur en série. Elle avait tout : l’intrigue, le sujet sociétal, cet engagement fort pour les femmes. J’ai trouvé ça très puissant. Et puis elle était super bien interprétée par toutes les comédiennes. C’est ça qui est super aussi avec DNA : on lève des questions de société importantes.