Familles nombreuses : la vie en XXL (TF1) : “Je me sentais seule”, Hanaa Elah évoque la douleur du deuil périnatal

Les Elah ont fait leur entrée dans la saison 8 de “Familles nombreuses : la vie en XXL” le 26 février dernier, sur TF1. Hanaa, la maman de quatre enfants, s’est déjà confiée sur sa difficulté à être tombée enceinte. Dans une nouvelle interview, la jeune femme a, cette fois-ci, évoqué le deuil périnatal.

Dans l’émission de TF1 où elle a fait ses débuts à la télé le 26 février dernier, Hanaa Elah s’est livrée sur la difficulté à devenir mère. “Depuis toute petite, j’ai toujours voulu avoir une famille nombreuse, j’ai l’impression que je suis née pour être mère. On essaie et au bout de trois, quatre, cinq, six mois, ça commence à être long et je le vis mal”, a-t-elle débuté. Puis de détailler : “Chaque mois, chaque cycle, c’était un bébé manqué. Et au bout d’un an, ça ne change toujours rien. Pas de bébé. Je m’inscris en parallèle à la PMA. C’est un protocole assez long, assez lourd”. Diagnostiquée stérile à 23 ans, elle pensait ne jamais devenir maman. Pourtant elle est aujourd’hui l’heureuse génitrice de quatre enfants.

“Je portais la mort et en même temps la vie..”

Sous une vidéo postée sur Instagram, elle s’est livrée sur la douleur de perdre un bébé. “Il y a six ans, je donnais naissance à notre premier miracle. Il y a cinq ans, je donnais naissance à notre deuxième miracle. Il y a deux ans, j’étais enceinte de nos triplés… Il y a deux ans, je perdais l’un de nos triplés. Il y a bientôt deux ans, je donnais naissance à nos 3ème et 4ème miracles, nos jumeaux”, a-t-elle écrit. Pour nos confères de Télé 2 Semaines, la jeune femme est revenu sur cet événement douloureux. “Je me sentais seule dans ce deuil. Je portais la mort et en même temps la vie… Si je n’avais pas les jumeaux à côté en vie, je n’aurais pas réussi à faire mon deuil rapidement”, a-t-elle reconnu lors de cet entretien.

Et de préciser : “Je suis quelqu’un d’optimiste dans la vie, j’ai une famille. Il fallait que je me mette en selle rapidement. Accueillir la vie m’a énormément aidée bien qu’il était encore dans mon ventre. Mes grands en parlent encore et disent : ‘Un jour, on rejoindra Eden'”. Irshad, son mari, a, quant à lui, expliqué que c’était sa foi qu’il lui a permis de surmonter cette épreuve. “Mon deuil est fait, même s’il y a des hauts et des bas. Ce qui m’a fait tenir, c’est la foi. J’ai vu ma femme dans le pire état, on ne pouvait pas tomber tous les deux. J’étais là pour la relever, je lui redonnais goût à la vie. On a tous été la pour elle”, a-t-il conclu. L’union fait la force.