“Il y aura un avant et un après ”… l’Institut bouleversé cet été selon Benjamin Baroche – Ici tout commence

L’arche estivale promet des rebondissements à couper le souffle dans Ici tout commence ! L’institut sera d’ailleurs bouleversé si l’on en croit les confidences de Benjamin Baroche à notre micro !

À l’occasion du tournage de l’arche estivale d’Ici tout commence, la rédaction d’AlloCiné a eu la chance d’aller à la rencontre de Benjamin Baroche, l’interprète de l’inoubliable Teyssier dans le feuilleton phare de TF1.

L’opportunité de revenir avec lui sur cette intrigue forte et sur l’évolution d’Emmanuel au cours de ces dernières années. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette nouvelle arche délocalisée promet de nous en mettre plein la vue… Confidences !

AlloCiné : Teyssier semble en bien mauvaise posture…

Benjamin Baroche : Teyssier est toujours en mauvaise posture, mais il s’en sort toujours. Il a l’habitude de la flexibilité, de l’adaptabilité, surtout qu’il est loin de ses terres.

Cette arche est super, l’équipe technique est super, les acteurs choisis, je suis heureux d’être entouré de ces jeunes et de la famille Castelmont avec Olivier Sitruk et Coralie Revel qui viennent du cinéma et qui sont des super acteurs. C’est aussi le retour de Simon Dartois qui joue leur fils, Ferdinand. Cette famille est vraiment super avec une belle arche.

Comment est-ce que Teyssier appréhende ces retrouvailles avec Castelmont et Cardone qui sont quand même ces deux ennemis ?

En ce qui concerne Cardone, c’est un plaisir de tourner avec Alexandra Vandernoot, c’est la vieille rivale de Teyssier entre guillemets. Elle a l’habitude de le confronter, donc c’est toujours savoureux. Et je trouve que c’est très intéressant le rapport qu’il y a avec Étienne Castelmont.

J’avais déjà travaillé avec Olivier Sitruk puisqu’il est venu il y a quelques mois à l’institut pour que l’on tourne une première salve d’épisodes. Je trouve qu’Olivier a vraiment trouvé son personnage et ce n’est pas facile.

Vous savez quand vous arrivez sur la série, que vous tournez avec des gens qui tournent depuis longtemps, qui ont l’habitude de leur personnage, il faut trouver vraiment l’angle et là il l’a incarné vraiment magnifiquement. Je trouve aussi qu’il y a un rapport entre les deux qui est très intéressant.

Il y a une amitié et en même temps, on sent qu’il y a vraiment du vécu. Ils étaient étudiants quand ils avaient 20 piges, notamment Lucile, la femme de Castelmont. Ce sont des anciens élèves d’Auguste Armand. Quand ils étaient jeunes, ils se sont tirés dans les pattes et Étienne, c’était un peu le mou, entre guillemets.

Mais, là, on s’aperçoit que ce n’est pas du tout un mec mou, c’est un mec qui était moins dans une dynamique d’être “premier, premier, premier, premier” tout le temps, comme Teyssier l’était et comme l’était aussi Auguste Armand.

Vous allez aussi vous rapprocher de Clotilde ?

L’arche est bien ficelée parce qu’en fait, on les voit être dans le soutien. Teyssier va être vraiment en difficulté notamment par rapport à la sclérose et Clotilde va le prendre en main. Elle le protège, elle le materne un peu même, et elle le dirige.

C’est un plaisir de tourner avec Elsa, et justement, de rapprocher ces deux personnages qui ont tout le temps l’habitude de s’engueuler. Là, on les voit vraiment se soutenir l’un l’autre, c’est très bien.

Il va y avoir une espèce d’apaisement avec Cardone ?

Je ne peux pas trop spoiler, mais évidemment, il croit qu’elle est comme d’habitude et en fait, non, Cardone, elle est juste un peu moins méchante que d’habitude. Il a des scènes assez touchantes avec elle aussi et ils baissent un peu la garde tous les deux. On repart sur un rapport humain qui est intéressant entre les deux personnages. Ça me permet de varier, de ne pas être tout le temps en colère.

Qu’est-ce qui va se passer entre Léonard et Teyssier ?

C’est toujours la même chose avec Teyssier et tous ces jeunes élèves autour de lui. Il attend toujours d’être séduit ou épaté par eux pour qu’ils obtiennent leur estime. Il est assez dur avec eux, notamment avec Léonard. Je trouve que ce sont des scènes assez savoureuses, d’ailleurs, assez drôles, où il le traite un peu d’inconstant.

Il lui dit qu’il est insignifiant. Et on va s’apercevoir qu’en fait, il est tout sauf insignifiant. Ce qui est très fort, c’est que, quand ce n’est pas écrit, ça se joue après dans les regards. On va voir qu’il y a quand même de l’estime entre eux, et je pense que l’arche va faire beaucoup bouger les personnages. Il y aura vraiment un avant et un après.

Quel regard portez-vous sur l’évolution de Teyssier depuis cinq ans ?

C’est formidable. Je vois ça dans les yeux des spectateurs. Quand je rencontre les gens et qu’ils me racontent que ça les distrait dans le sens noble du terme, c’est touchant.

Il y a des gens malades qui regardent la série, qui m’écrivent, qui ne souffrent plus quand ils voient la série, parce qu’ils oublient un peu qu’ils sont dans un lit d’hôpital. Ce sont des trucs qui m’aident dans ma recherche de continuité de Teyssier.

Et comme Teyssier, c’est un dur au mal, ça encourage beaucoup de gens, cette espèce de mec jusqu’au boutiste, un peu con parfois mais qui a quand même des valeurs.

Le gros top de la quotidienne, c’est qu’on peut élaguer, améliorer les choses. On part sur un truc brut et après, et donc, on a amené plus de courage encore, d’autant plus avec la sclérose.

Vous êtes toujours heureux sur Ici tout commence ?

Plus que jamais. Je trouve que, pour durer, il faut peser chaque moment, et se poser les bonnes questions. J’ai la chance d’être appelé sur d’autres projets, ce qui me permet aussi de mettre en lumière mon travail sur notre quotidienne, que j’adore et dont je suis très fier, et quand je vais ailleurs, ça me permet aussi de mettre en lumière Teyssier et puis de le laisser un petit peu au placard deux secondes et de jouer des choses très différentes de lui justement.