Shirley Bousquet rejoint Demain nous appartient : “Dans Un si grand soleil, je n’avais plus grand-chose à défendre avec Laetitia”

INTERVIEW. Après avoir joué les banquières glaciales dans Un si grand soleil (France 2), Shirley Bousquet effectue sa rentrée des classes dans les habits de la nouvelle et explosive proviseure du lycée de la série Demain nous appartient, sur TF1.

Vous avez passé quatre ans sur les plateaux du feuilleton de France 2, à Montpellier, de 2019 à 2023. Qu’est-ce qui vous a conduite à mettre le cap vers Sète, pour intégrer la quotidienne de TF1 ? 

Shirley Bousquet : Dans Un si grand soleil, je n’avais plus grand-chose à défendre avec Lætitia, depuis le départ de sa fille en Corée. Jouer juste les banquières n’avait pas beaucoup de sens. L’aventure s’est donc arrêtée. Et quand la production de Demain nous appartient m’a proposé un rôle en or, je ne pouvais absolument pas refuser. 

“Un tel rôle est une première et un cadeau”

Vous interprétez Érica Vidal, la nouvelle cheffe d’établissement du lycée Georges Brassens. Comment la décririez-vous ? 

En un mot : rock’n’roll !… jusque dans ses tenues ! Érica sort du cadre : elle est libre, sans filtre, tutoie tout le monde, se promène la clope au bec… Pour autant, elle possède l’autorité nécessaire pour tenir un lycée plein d’ados. Et elle se donne à fond dans son boulot. Elle est très appréciée par les élèves, comme par les profs. Dans la vie privée d’Érica, sa personnalité déjantée est sans doute plus compliquée à gérer pour son amoureux et son fils adolescent. Car elle est pleine de surprises ! Elle me fait penser à Sam dans la série du même nom…

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Une semaine après sa prise de fonction, un tremblement de terre affecte Sète. Comment fait-elle face à la situation ? 

Avec sang-froid ! Le lycée est dans un sale état, certains élèves ont besoin d’assistance, mais elle prend les problèmes à bras-le-corps et trouve des solutions, en embarquant les gens autour d’elle. C’est une locomotive qui a la faculté de faire changer les choses… 

Après plusieurs rôles de « garces », appréciez-vous de vous glisser dans la peau d’une héroïne positive ? 

Pendant longtemps,  j’ai trouvé jubilatoire de jouer les méchantes de service ou les manipulatrices. Mais j’ai l’impression d’en avoir fait le tour. J’avais envie d’un personnage différent, plus dans le quotidien, comme celui d’Érica, avec sa vie de famille, ses blessures, et toute une palette d’émotions à explorer. Pour moi, un tel rôle est une première et un cadeau. Je me régale ! Le coup de coeur de Télé 7

“Il faut être à la hauteur des comédiens qui sont là depuis longtemps”

À quoi votre premier jour de tournage a-t-il ressemblé ? 

À une rentrée des classes avec son côté excitant… et paralysant ! (Elle sourit) Ça fait trente ans que je fais ce métier, et je ressens toujours la même pression lors des débuts sur un plateau : on a de nouveaux partenaires, un rôle à s’approprier… Il faut montrer patte blanche, être à la hauteur des comédiens qui sont là depuis longtemps. Mais le trac est retombé au fil des semaines, d’autant plus qu’il règne vraiment une ambiance très conviviale sur le tournage. 

Outre Demain nous appartient, on vous verra aussi, dès septembre, sur les planches dans la pièce Paillettes, de Philippe Caroit, avec laquelle vous partez en tournée… 

Oui ! Entre le tournage de Demain… la semaine, les représentations certains week-ends et ma vie de famille, mon année s’annonce aussi rock’n’roll que celle d’Érica ! Mais je ne me plaindrai jamais d’avoir trop de travail ! 

Demain nous appartient, à 19h10 sur TF1